Drainage de parcelle
Suivez la réalisation complète d’un drainage de parcelle
Favoriser l’écoulement de l’eau dans les parcelles hydromorphes par la pose de drains en profondeur. Le drainage d’une parcelle implique la réalisation préalable d’une étude de sol et d’un relevé topographique qui vont déterminer les modalité techniques de réalisation (écartement des drains, collecteurs…) et l’identification de zones humides éventuelles.
Dans de nombreux cas, la création de fossés profonds et/ou la mise en place de drains de sentiers suffisent à améliorer considérablement les aptitudes au ressuyage des sols à hydromorphie temporaire.
Le drainage ne se justifie réellement que lorsque la parcelle est sujette à des excès d’eau significatifs et que les propriétés physiques des sols (texture et profil de perméabilité) ainsi que la topographie de la parcelle sont favorables à un fonctionnement efficace et durable de ce type d’ouvrage.
Si la vigne a la réputation d’être une plante qui aime la chaleur et le sec, les excès peuvent avoir des effets négatifs sur son développement et la qualité du fruit.
Son alimentation en eau, pour une année donnée, est bien sûr dépendante de la climatologie et pluviométrie du millésime en question, mais l’impact des terroirs et pratiques viticoles vont également avoir une forte influence.
Les situations de côteau ou de plaine, une texture de sol plus drainante (sablo-argileuse, présence de graves) ou à dominante argilo-calcaire (qui régulera la rétention d’eau dans un 1er temps), un système racinaire plus profond (racines de surface sectionnées par les labours, caractéristiques du porte-greffe…), pratique des labours qui limite la concurrence des herbes et l’évaporation (« un binage vaut deux arrosages »), une meilleure maîtrise des rendements et de la charge en fruits… voilà quelques exemples dont l’incidence sur l’alimentation hydrique de la plante ne sera pas négligeable.
Les conséquences d’un temps sec sont souvent bénéfiques (limitation naturelle des maladies cryptogamiques, léger « stress hydrique » favorisant la qualité durant la maturation), mais des excès peuvent avoir un effet bloquant voire néfaste notamment sur les jeunes vignes.
A l’opposé, un excès d’eau favorisera les maladies (mildiou, pourriture…), diminuera l’efficacité des traitements, et pourra également générer une forme d’asphyxie racinaire, sans parler des difficultés à y travailler (labour….). La plupart de nos terroirs, de par leur qualité drainante, nous préservent de ce phénomène. Cependant, des zones très localisées où l’eau est en excès (que l’on appelle communément « mouilles ») et qui sont souvent la conséquence d’une résurgence, de la proximité d’une nappe phréatique, ou d’une couche de sol compacte et imperméable, peuvent poser des problèmes. Un drainage de cette zone peut alors être une solution.
Crédits photos : www.fhgraphisme.fr
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